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Constipé ? Est-ce que j’ai une tête de constipé ???


Malheureusement, passer de longs moments aux toilettes, c’est le lot d’une personne sur cinq. Alors, même si vous êtes un fan de polars ou que vous avez installé une salle de jeux dans vos toilettes, c’est quand même mieux de rester longtemps aux WC par choix et non par obligation « intestinale »…

Il y a constipation et constipation

Plusieurs cas se distinguent dans cette douloureuse catégorie :

1. La constipation basse ou terminale Les selles s’accumulent dans le rectum et sont difficiles à expulser. Cette situation est souvent associée au manque d’hydratation des matières fécales. En général, la constipation basse se distingue par des selles fractionnées et dures. Il y a une grande difficulté à les évacuer.  Généralement, cette situation est due à une faiblesse des muscles du périnée et/ou d’une mauvaise position prise lors de la défécation. Malheureusement, ce type de constipation sur le long terme peut provoquer des hémorroïdes.

2. La constipation haute Qui se reconnait généralement par des selles rares. On évoque une constipation haute lorsqu’on constate moins de 3 selles par semaine. Les selles ne sont pas spécifiquement difficiles à évacuer. Ce phénomène peut apparaître dans des cas de manque de contractions intestinales (le péristaltisme) et/ou un surpoids et une présence de graisses abdominales. Il peut également être du à des difficultés digestives ou un appauvrissement enzymatique. Dans les deux cas, on parle de constipation lorsque l’on constate une difficulté à exonérer ou moins de trois défécation par semaine.

Causes et solutions

Qu’elle soit haute ou basse, la constipation peut être améliorée grandement par la prise en compte dans l’hygiène de vie, de certains facteurs. Le manque de mouvement. Notre corps est fait pour bouger. Les mouvements de notre intestin, qui permettent le péristaltisme, sont parfois insuffisants. Plus vous faites bouger votre corps, plus le péristaltisme est stimulé. Donc, si vous le pouvez, bougez, bougez, bougez ! Le manque de fibres. Il est courant que notre alimentation soit pauvre en fibres. Le manque de fibres est souvent à l’origine d’une constipation fonctionnelle. Donc, on y va sur les fruits, les légumes… tous les jours, bio et de saison. Si vous ne supportez pas les crudités, mangez des fruits et légumes cuits. Le manque de matière grasse de bonne qualité. Il est fréquent de voir des personnes éliminer toutes les matières grasses de leur alimentation. Lorsque l’on évoque les questions de surpoids, ce sont les sucres qui sont à fuir et non les graisses. Notre corps à besoin d’un minimum de 2 cuillères à soupe d’huile par jour, bio et de première pression à froid. Et nous parlons bien d’un MINIMUM ! A ce sujet, notre capacité intestinale n’est pas seule en jeu, le manque de lipides de bonne qualité génère des dysfonctionnements nerveux, neurologiques, de l’humeur, musculaires, … alors, en matière de lipides, on revoit la qualité, ça c’est une bonne idée, mais on évite absolument les carences. Privilégiez les oméga 3 : huile de noix, de chanvre, de cameline, de colza… Les aliments « morts ». S’alimenter de produits industriels, réchauffés au micro-ondes, emballés dans du plastique… provoque des carences en micro-nutriments et génère un mauvais fonctionnement de nos enzymes (entre autres). Ce fonctionnement enzymatique est essentiel au bon déroulement de notre transit. Alors, retour aux aliments frais et bio cuisinés maison !

Un petit coup de pousse

Si une constipation devient chronique, il faut consulter ! Cette situation, au-delà de l’inconfort qu’elle provoque, peut être le signe d’un réel problème de santé. Dans les cas ponctuels, voilà quelques solutions faciles et abordables : – Installez-vous un tabouret aux toilettes. La défécation est beaucoup plus simple lorsque l’on respecte l’angle naturel de notre corps. En effet, la position assise, angle à 90° entre le tronc et les jambes, ne débloque pas notre rectum. La défécation est alors beaucoup plus difficile. Relever les jambes, pour rectifier cette position (idéalement, un angle de 35° entre le tronc et les jambes), permet une véritable amélioration, souvent insoupçonnée. Le psyllium, le sauveur des constipations ponctuelles. 1 ou 2 cuillères par jour et le tour est joué ! Cette plante contient des mucilages qui forment un gel dans les intestins et améliorent le transit.  – Prenez soin de votre flore intestinale ! Probiotiques, prébiotiques, actibiotiques… Entretenir et chouchouter notre microbiote est important. De l’eau, de l’eau, de l’eau… Idéalement faiblement minéralisée, choisissez-la avec un résidu à sec inférieur à 120 mg/litre. Si vous choisissez une eau très chargée en magnésium, parfait, mais pas plus de 3 jours, le temps de traiter la crise ! – Le lavement. Technique ancestrale et tout à fait naturelle, elle est malheureusement moins plébiscitée de nos jours. Et pourtant ! C’est une des techniques les plus efficaces. Les huiles essentielles. En massage sur le ventre, en massant dans le sens des aiguilles d’une montre (donc, en suivant le sens du transit), elles peuvent s’avérer très efficaces. Ici, nous pouvons mentionner les Huiles Essentielles d'estragon, de basilic tropical et de gingembre. Et pour finir, sans étonner personne, on évite le stress !


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